Et sur le lieu de travail
Lors d’une précédente expo sur laquelle je bossais au musée, je m’étais promis que je ne dessinerais plus au rotring dans le cadre du job. Dessiner une dent de allosaurus la plus réaliste possible ou un scorpion à la manière naturaliste, ça a tendance à emprisonner le trait et du coup à pas mal épuiser. Illustrator et les vecteurs, c’est très bien, ce logiciel m’a permis de dessiner une ligne qui sépare bien l’aspect personnel lié au dessin et celui lié à quelque chose de l’ordre de la commande dite alimentaire. Il y a même eux quelques échanges prolifiques entre le vecteur lié à un certain système de répétition et le façonnage au rotring d’improbables motifs. Contrairement à toute attente, je me suis remis à dessiner au rotring pour une expo, il faut dire que sa thématique (la préhistoire) s’accorde assez bien à mon dessin et pour le coup, ça roule tout seul. L’approche n’est pas du tout figée, le pied quoi !